La mobilisation pour obtenir que le référendum d’initiative citoyenne figure dans la Constitution s’inscrit dans le cadre général d’une dynamique populaire constituante.
Dans chacune des 577 circonscriptions législatives de France, 40 citoyens (au minimum) devront se présenter à la permanence parlementaire du député de leur circonscription pour lui remettre une proposition de loi constitutionnelle inscrivant le RIC dans la Constitution. Cette opération sera menée simultanément dans toutes les circonscriptions de France afin de faire pression sur les députés.
Les 40 citoyens doivent réellement résider dans la circonscription législative où ils déclarent habiter et s’engagent à être présents le jour J de l’opération.
La proposition de loi constitutionnelle qui sera remise aux députés est celle qui aura été sélectionnée par les citoyens à l’issue d’une votation numérique appliquant la méthode de vote par jugement majoritaire. Pour en savoir plus : objectif-ric.org
La date du jour J sera annoncée lorsque le nombre de 40 participants au minimum par circonscription législative aura été atteint.
À l’instar des 5125 participants inscrits au 25 novembre 2020, pour reconstruire notre démocratie, inscrivez-vous :
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Bonjour,
Merci de votre commentaire. Nous ne voyons pas en quoi le peuple serait plus lent à prendre des décisions que les parlementaires. Le RIC sera issu des demandes des citoyens. Le temps du débat aura déjà lieu au moment de la collecte des signatures. Ensuite, il ne s’agit pas d’acquérir des compétences mais de distinguer où est l’intérêt du peuple. Seul ce dernier est le mieux placé pour répondre à ces questions.
Cordialement.
L’équipe de La Dynamique
Le problème des différentes initiatives proposant un RIC est qu’aucune procédure ne laisse le temps de la réflexion, le temps de la construction, le temps d’apaiser les passions pour que la raison l’emporte.
Il faut établir une procédure référendaire sur 4 à 5 ans qui se nourrit des différents avis et des différentes compétences.
La première année pourrait être considérée comme le cahier des doléances et devrait être accessible à tout francophone.
Les années suivantes sont réservées à ceux qui ont leur capacité d’électeurs. Donc identification et abandon de l’anonymat.
La seconde année commencerait après avoir trié les doléances par famille de sujets et famille de portée géographique. Il serait alors demandé d’affiner et d’enrichir les sujets.
La troisième année présenterait chaque sujet par portée géographique et il serait demandé de faire un choix de priorité.
La quatrième année, chaque sujet sera présenté avec un document contenant les avis favorables et un autre avec les avis défavorables, chaque document étant d’égale importance et de 4 page chacun maximum. De ce fait, chaque électeur pourra procéder au vote référendaire sur les sujets ayant obtenu les meilleurs scores.
Ainsi, chaque année le système s’alimenterait à chaque stade et nous pourrions avoir uns session référendaire par an.